Service Presse #3

Hachette roman, mai 2018, format : 135 x 215 mm, 320 pages.
Prix : 17.00€ en papier, 11.99€ en ebook.
Vous avez très certainement entendu parler de ce
roman #LGBT* de Becky
Albertalli ! Comment passer à côté ? Il est à l’affiche depuis le 27
juin 2018 dans les salles françaises et ce, dans une adaptation
cinématographique qui semble laisser les critiques presses assez partagés
(source : allociné). Personnellement, j’ai moi-même été assez mitigée par
cette adaptation mais nous y reviendrons plus tard. Parlons plutôt du
roman !
Love, Simon, est une réédition du livre de Becky Albertalli avec en couverture, l’affiche du film. Ce roman a en effet déjà été publié une première fois chez Hachette roman sous le titre Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens en avril 2015, maison d’édition à qui je dis merci pour m’avoir accordé ce service presse.
Comme beaucoup (et honte à moi !), j’ai appris l’existence de ce livre grâce à l’effet de communication dû à la sortie du film. Je dois avouer que je ne m’y étais pas intéressée davantage jusqu’à ce que je le vois sur NetGalley et que je prenne connaissance de son résumé qui m’a séduite.
Love, Simon, est une réédition du livre de Becky Albertalli avec en couverture, l’affiche du film. Ce roman a en effet déjà été publié une première fois chez Hachette roman sous le titre Moi, Simon, 16 ans, homo sapiens en avril 2015, maison d’édition à qui je dis merci pour m’avoir accordé ce service presse.
Comme beaucoup (et honte à moi !), j’ai appris l’existence de ce livre grâce à l’effet de communication dû à la sortie du film. Je dois avouer que je ne m’y étais pas intéressée davantage jusqu’à ce que je le vois sur NetGalley et que je prenne connaissance de son résumé qui m’a séduite.

🦋 Love, Simon, Becky Albertalli 🦋
Moi, c'est Simon. Simon Spier. Je vis dans une petite ville
en banlieue d'Atlanta. J'ai deux sœurs, un chien, et les trois meilleurs amis
du monde. Je suis fan d’Harry Potter, j’ai une passion profonde pour les Oréo,
je fais du théâtre. Et je suis raide dingue de Blue.
Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay.
Blue est un garçon que j’ai rencontré sur le Tumblr du lycée. Je le croise peut-être tous les jours, mais je ne sais pas qui c’est. On se dit tout, sauf notre nom. À part Blue, personne ne sait que je suis gay.
Hachette roman, mai 2018, format : 135 x 215 mm, 320 pages.
Prix : 17.00€ en papier, 11.99€ en ebook.
~ Un roman plein de fraîcheur pour un sujet des plus sérieux ~
Je ne sais pas si c’est le fait qu’il soit fan d’Harry Potter comme moi ou qu’il considère lui aussi que les Oréos c’est la vie, mais Simon Spier m’a paru sympathique dès les premières lignes de ce simple résumé. Au-delà de ces observations qui m’ont faites sourire je l’avoue, j’ai avant tout été interpellée par le côté mystérieux et secret que proposait ce roman. La relation qu’il y avait entre Blue et lui m’a paru tout de suite touchante et il s’est avéré que mon instinct avait été le bon lorsque j’ai commencé la lecture des premières pages, puis des suivantes.
Je ne sais pas si c’est le fait qu’il soit fan d’Harry Potter comme moi ou qu’il considère lui aussi que les Oréos c’est la vie, mais Simon Spier m’a paru sympathique dès les premières lignes de ce simple résumé. Au-delà de ces observations qui m’ont faites sourire je l’avoue, j’ai avant tout été interpellée par le côté mystérieux et secret que proposait ce roman. La relation qu’il y avait entre Blue et lui m’a paru tout de suite touchante et il s’est avéré que mon instinct avait été le bon lorsque j’ai commencé la lecture des premières pages, puis des suivantes.
De plus en plus de romance MM et lesbiens apparaissent sur
le marché de l’édition et la fraicheur que proposait l’histoire de Simon m’a
tout de suite attiré. Certes ces deux genres ne sont pas destinés au même
public mais, même en étant adulte, j’aime parfois retrouver la simplicité d’une
relation dans un roman, ici on parle de sentiment, de la vie dans ce qu’elle a
d’ordinaire au quotidien et de difficile aussi. On parle de la difficulté de
l’adolescence, du fait de se découvrir soi-même, de s’accepter et de s’assumer.
On revient ici à la base d’un roman de ce genre : la difficulté du
coming-out dans un monde où la tolérance n’est pas évidente pour tout le monde.
Il me semble difficile de ne pas spoiler alors je préfère
prévenir les personnes qui ont réussi à rester vierge de toute information au sujet de ce livre et
de ce film (en leur dit un immense bravo !), qu'il risque d'y avoir quelques petits détails qu'ils pourraient préférer découvrir eux-mêmes. Je les invite donc à passer directement au paragraphe sur la correspondance 2.0.
Pour les autres, continuons :
Pour les autres, continuons :
Malgré
le chantage écœurant dont il est mention dans ce livre et qui menace la façon
dont Simon voudrait effectuer son coming-out, le roman est
rempli de fraicheur, tant par l’amitié qui lie Simon et ses amis que par ses
discussions via email avec Blue. Sa famille est elle aussi très attachante bien
que Simon ne les trouve quelque fois exaspérant. Leur rituel familiaux, leur
complicité, les rendent tout de suite sympathique au lecteur.
J’ai particulièrement aimé la façon dont nous étaient
rapportés les sentiments de Simon. Ces derniers sont racontés avec une
simplicité et une justesse qui nous permettent de facilement nous mettre à sa
place. On est outré pour lui, on est heureux pour lui, et au moment où commence
le vrai cauchemar on ressent son angoisse. J’ai ressenti de la joie, de la
peine et de la colère en lisant ce livre. L’auteur a véritablement bien fait ressortir
la difficulté d’être homosexuel et de l’assumer, surtout à cet âge que l’on
peut parfois qualifier de l’âge ingrat. C’est peut-être la période la plus
difficile pour faire son coming-out car les adolescents ne sont pas toujours
tendre entre eux. Pour eux, ce ne sont que des blagues mais malheureusement,
elles ne seront jamais drôles pour celui qui en fait les frais. Ainsi, au-delà de
la question du coming-out, ce roman parle également du sujet du harcèlement à l’école,
ici plus précisément au lycée. C’est le genre de livre qui permet de faire prendre
conscience et qui me semble être un incontournable dans les bibliothèques et
centres documentaires des collèges/lycées.
~ Une histoire d'amour à la fois réelle et virtuelle, une correspondance 2.0 ~
Au-delà du
côté préventif et informatif, ce livre est un véritable plaisir à lire. Je ne
sais pas si je vous l’ai déjà dit mais, lors de mes études de lettres, j’ai
beaucoup apprécié le style épistolaire. Et lorsque j’ai lu le résumé de Love, Simon, j’y ai vu une sorte de
roman épistolaire 2.0. Certes ici le livre ne continent pas uniquement
leur correspondance, mais j’aime beaucoup les histoires d’amour dont certains
échanges se font à l’écrit. J’ai toujours pensé que cela ajoutait une touche de
romantisme et trouvé cela d'une grande beauté. Ça
doit être mon petite côté fleur bleu, que voulez-vous !
Le fait qu’ils ne connaissent pas l’identité de l’un et de l’autre
permet de créer du suspens, du mystère. Simon cherche Blue dans le moindre
indice qu’il peut lui donner et on se prend à faire l’enquête avec lui, à émettre
nos propres hypothèses.
~ En conclusion ~
On ressort de cette lecture avec le sourire, on passe un
très bon moment et on a l’impression après l’avoir lu que tout est possible. Les
personnages sont empreint d’une telle sincérité et sont si attachant que l’on
ne peut que les aimer.
Ce roman est à mon sens un roman de l’espoir :
il ne faut pas renoncer d’être soit, il ne faut pas avoir peur du changement,
peur du regard des autres. Car on est véritablement heureux que lorsque l’on
est en accord avec soi-même.
~ Du livre au film ~
(Attention il y a
encore une fois des risques d’être spoiler !)
Et alors ? Qu’en est-il de l’adaptation
cinématographique ? J’ai aimé le film mais beaucoup de points m’ont dérangé.
Notamment le fait qu’ils ont modifié beaucoup d’éléments qui selon moi étaient
bien mieux dans le livre. Le film a ajouté beaucoup de scènes que j’ai trouvé
agaçantes et exagérés alors que le personnage de Martin est suffisamment extravagant
tel que décrit dans le livre, des mensonges à outrances alors que cela n’était
pas nécessaire et qu’une fois encore, la version du roman était parfaitement efficace,
des modifications dans les liens amicaux, la façon dont les pistes sur l’identité
de Blue sont soi-disant brouillées alors que dès le départ on comprend
clairement qui est Blue dans le film. Bref, j’ai préféré le roman. Et peut-être
que si je ne l’avais pas lu avoir de voir le film, j’aurais davantage apprécié
ce dernier. Cela reste un film agréable à voir, la fin m’a autant donné le Smile
que pour le livre, même si j’ai trouvé que cela ne fonctionnait pas. J’ai
décidé de mettre de côté le fait qu’il était, selon moi, improbable que cela se
termine de cette manière au vu du scénario. Mais bon… Si vous n’avez pas lu le
livre alors regardez le film d’abord, c’est un conseil. Vous ne serez pas déçus
par les modifications et vous apprécierez le film comme il se doit. Malgré tout
ça, je ne peux pas dire que je n’ai pas aimé le film car j’ai tout de même
passé un bon moment, je pense juste que ça aurait pu être mieux.
Par contre, avant Harry Potter et les Oréos, sachez que pour
moi la musique c’est là vie, et la bande originale de ce film est juste
parfaite ! Je l’écoute en boucle depuis que je l’ai vu et rien que pour
ça, je ne regrette pas de l’avoir regardé !
Et vous ? Avez-vous lu le livre ? Vu le film ?
Qu’en avez-vous pensé ?
Kiss 🦋
- Ali.
- Ali.
Ma note : 8/10
*LGBT : Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres
Ce service presse a été mis en place via la plateforme NetGalley
*LGBT : Lesbiennes, gays, bisexuels et transgenres
Ce service presse a été mis en place via la plateforme NetGalley
cc j'ai adoré aussi ton avis est super j'adore
RépondreSupprimerMerci ! :)
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